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Comment parler du handicap, de la différence avec les enfants ou les ados ?

Pour vous accompagner dans cette sensibilisation, nous avons sélectionné quelques
documentaires, BD, mangas et romans jeunesse autour du handicap.

Certains livres ne sont pas disponibles dans toutes les ludothèques.

Lors de votre réservation nous vous indiquerons leur disponibilité.

Dans la classe, Alex arrive en fauteuil roulant. Au début, c'est difficile… Mais plus Max le connaît, plus il l'apprécie. Et avec ses copains, ils ont une idée un peu folle… 

Un merveilleuse tranche de vie qui raconte avec humour le défi quotidien d'un enfant IMC pour se débrouiller, se faire accepter !

Nous connaissons tous des personnes handicapées. Cela veut dire qu'il y a des choses qu'elles ne peuvent pas faire, ou qu'elles font avec difficulté : marcher, voir, entendre... A nous d'essayer de leur rendre la vie moins compliquée.

Mine de rien quand on est handicapé on est un véritable héros pour toutes les petites et les grandes choses de la vie. A travers la collection «Mine de Rien» Catherine Dolto aborde les questions importantes de la vie biologique et affective. Pour cela, elle n’a pas peur des mots, au contraire, elle les apprivoise, les remplit de sens et les agence en métaphores pour expliquer aux enfants ce qui se passe en eux et autour d’eux.  Chaque page fait l’objet d’une illustration claire. Le texte est simple et s’appuie sur l’expérience des enfants. Il les invite à exprimer les sentiments éprouvés (ou à imaginer ceux qu’ils éprouveraient) dans des situations similaires.

Un enfant qui souffre de troubles apprentissages est souvent un enfant qui peine à s'intégrer dans la communauté scolaire. Parfois pris pour un « martien » quand ce n'est pas pour un « imbécile », il est souvent rejeté par ses camarades, voire ses enseignants et ne sait pas toujours quoi faire pour inverser la tendance.

Contrairement à une idée trop répandue, les troubles des apprentissages ne sont absolument pas liés à un défaut d'intelligence. La première attitude pour y faire face est de redonner confiance en lui à l'enfant qui souffre de ces troubles. La seconde est d'adapter son attitude et sa pédagogie aux besoins de cet enfant « à besoins particuliers ».

Thème : le handicap et l'acceptation de la différence. Anatole traîne derrière lui une petite casserole, et au lieu de s'intéresser à ses qualités, les gens qui le croisent regardent surtout sa casserole.... Bien entendu, vous connaissez l’expression « traîner une casserole ». Et bien, pour Anatole, cette expression est à prendre au pied de la lettre et du jour au lendemain il se retrouve avec une petite casserole rouge qu’il doit traîner partout. Au début cela ne change guère sa vie, mais petit à petit les gens regardent plus cet ustensile de cuisine que lui-même, et cet objet commence à le laisser à la traîne de ses propre camardes... Devra-t-il donc se cacher toute sa vie à cause de ce hasard malheureux ?

Thème : la déficience intellectuelle. Zoé est une enfant joviale et épanouie, mais elle a des difficultés à l’école. La psychologue scolaire explique à ses parents qu’elle présente une déficience intellectuelle légère. Mais la chose à se rappeler est qu'elle a aussi de très grandes forces qu’il faut exploiter.

Thème : La déficience intellectuelle - Je m’appelle Henri et j’ai 4 ans. Il y a quelques mois, mes parents m’ont annoncé qu’Hubert, mon frère jumeau, irait dans une école spécialisée. J’étais très en colère, car je voulais aller à la même école que lui. Je ne pouvais pas m’imaginer qu’on soit séparés toute une journée. J’ai expliqué à mes parents que je pouvais jouer aux mêmes jeux qu’Hubert. Moi aussi, je savais faire des activités pour les petits...

Thème : la trisomie. Moi, c’est Fidélie et Annabelle, c’est mon amie. Annabelle a sept ans et elle a la trisomie. Quand j’étais petite, je pensais que la trisomie, c’était comme une maladie… Que si le docteur lui donnait des antibiotiques, eh bien ! Elle ne serait plus trisomique. Ma maman m’a dit que ça ne se guérissait pas, mais de toute façon, moi, je l’aime comme ça, Annabelle.

Thème : le déficit d'attention. Avant de savoir que j’avais un trouble de l'attention, je ne me trouvais pas bon. Maintenant, je sais que je suis très intelligent et que j’ai du talent. Mon cerveau à moi a des difficultés à se concentrer sur une seule chose à la fois. C’est un peu comme avoir dans la tête… des petits papillons.

Un orage dans la tête aborde l’épilepsie. Je m’appelle Mathilde et je suis épileptique. Ça veut dire que dans ma tête, quelquefois, il y a des orages. C’est comme si j’étais dans la lune, je ne bouge plus...

Ariane est souvent silencieuse.  Quand elle parle, les mots s'entrechoquent dans sa gorge et elle bégaie.  Peut-être à cause de cela, elle aime la solitude. Un soir, sa mamie vient la garder à la maison. Elle lui apprend à défaire, avec patience, les nœuds de sa laine à tricoter. Ariane croit qu'elle a, elle aussi, des nœuds dans la gorge, qui l'empêchent de mieux parler. Avec patience et douceur, sa mamie lui apprendra à prendre son temps et à parler doucement pour laisser couler les mots comme la laine dans ses mains agiles.

Une histoire sur le handicap physique. Cet été, Marika a été victime d’un accident qui l’a rendue paraplégique. Désormais en fauteuil roulant, elle appréhende le retour à l’école. Cette histoire raconte comment, avec l’aide de sa famille, elle trouve le courage de vivre sa vie d’enfant malgré ses difficultés.

Thème : L'hyperactivité. Ludovic est un garçon qui a une grande imagination, il s’invente des histoires et ravage tout sur son passage. Il sent en lui un lion qui grogne et rugit. On permet ici à l’enfant hyperactif de se reconnaître et de prendre conscience de ses tourbillons incessants et de la bienveillance de ses parents.

Thème : l'autisme. Hugo rêve d'avoir un frère et un jour, il a Jules. Hélas, Jules est différent, Jules est autiste et la vie d'Hugo devient insupportable. Comment l'amour parviendra-t-il à gagner le cœur d'Hugo ?

Pablo est un petit garçon. Il ne quitte pas son disque de Petula Clark, il a une amoureuse et plein d’amis. Et comme tous les enfants, sa vision décalée du monde est un délice de drôlerie et de bon sens. Ah oui, et aussi, Pablo a un truc en plus, ça s’appelle un chromosome 21.

Je m'appelle Arthur. J'ai six ans. Je ressemble à tout le monde. Et quand on me croise dans la rue, personne ne remarque que je suis différent. Pourtant, quand on me regarde de plus près? On voit de petits appareils accrochés derrière mes oreilles. Quand maman me parle, je ne sais pas quel est le son de sa voix. Ça ne fait rien. Papa, maman et moi, on est heureux comme ça !

La bande à Ed est une bande dessinée qui raconte les aventures de Ed, un jeune handicapé moteur, un « chaisard » comme ils s’appellent, et de sa bande de « bras cassés » qui cumule les handicaps. On les suit dans leur quotidien fait de tracas, de frustrations et de coups de gueule, mais aussi de courage, de joie de vivre et d’humour.

Depuis son accident, Lulu ne peut plus marcher. Mais elle a un secret : grâce à son super-QI, elle a bricolé son fauteuil roulant jusqu'à en faire son meilleur ami : Fred ! Et quel ami : doté de parole, de rétro-propulseurs et de gadgets farfelus, ce robot ne sera pas de trop pour aider sa passagère.

"Je rêve d'une grande sœur qui viendrait me chercher dans ma classe, qui me défendrait et avec qui je pourrais échanger des secrets. Mais elle me regarde avec ses grands yeux sans rien dire, sans rien faire, et elle sourit". Une histoire pour évoquer le handicap mental aux enfants.
Pas simple d’avoir une grande sœur qui bave comme un crapaud et a ses mains « pliées comme des doigts de sorcière ». Une grande sœur qui vous « regarde avec ses grands yeux sans rien dire, ni rien faire » et qui sourit tout le temps. Une grande sœur à laquelle on ne peut confier aucun secret et qui focalise constamment l’attention des parents. Toujours elle qui est collée contre maman ou papa, toujours elle à qui on fait bien attention.
Du coup la cadette la déteste, elle pense que « la vie serait bien plus agréable si elle n’avait jamais été là. » Elle se confie à sa grand-mère. Cette dernière ne la gronde pas, elle lui dit juste de penser aux bons moments qu’elles passent ensemble. Parfois dans la rue les regards se posent sur l’ainée, comme si elle n’était qu’une bête curieuse et il faut alors la protéger. Et quand maman leur lit une histoire « je faufile ma main entre les doigts tordus de ma grande sœur. Le monde peut bien s’effondrer, rien ne peut nous atteindre. J’oublie tout ce que je déteste tellement en elle. Il suffit qu’elle soit là avec moi. »
Parler du handicap mental avec un ton d’une telle justesse est un miracle. Les réactions de la petite sœur sonnent juste, sa frustration semble tellement légitime. Bien sûr la fin est optimiste et positive mais le propos ne se perd pas dans un océan de guimauve et reste réaliste

Qui est-elle cette cousine d'Amérique qui arrive dans la famille de Trotinette et Totoche, les souris ? Elle est bizarre la cousine. Elle n'est pas chauve mais elle a un drôle de museau chiffonné, de grandes oreilles d'âne et deux horribles ailes !

« On ne voit pas le vent, on entend ce qu'il apporte, on n'entend pas le vent, on voit ce qu'il emporte », c'est par cette belle phrase aux allures d'un proverbe que commence ce livre. La question qu'elle suggère, celle du voir et de l'entendre des déplacements naturels de l'atmosphère, un petit géant se la pose justement. Pour tenter d'y répondre il sort de chez lui, marche tout droit en fermant les yeux pour chercher le vent et sa couleur. Il interrogera un chien, un loup, un éléphant, une fenêtre, la pluie, les abeilles, un ruisseau, les racines d'un arbre, une pomme et un oiseau, qui tous lui donneront des réponses témoignant de leur point de vue ou de leur ignorance. Anne Herbauts, une des créatrice les plus douées et influentes du livre jeunesse, signe un livre admirable, jouant sur les textures et les découpes où le vent insaisissable acquière celui d'un souffle de paroles ayant pour couleur le timbre des voix de ceux qui les formules. L'auteure termine son livre par une astuce poétique qui laissera petit et grands pantois d'admiration par sa simplicité et sa symbolique féconde. Le père du petit géant montre que ces rencontres ont fait un livre et que la réponse qu'il cherchait est dedans, pour qui saura tourner les pages. Un très bel album, accessible dès 4 ans.

Le monstre des couleurs se sent tout barbouillé, aujourd'hui. Ses émotions sont sens dessus dessous ! Il ne comprend pas ce qui lui arrive. Réussira-t-il à mettre de l'ordre dans son cœur et à retrouver son équilibre ?

Mimes, courses d’obstacle, jeux de rôle, dessins, musicothérapie, expression corporelle..., 35 exercices ludiques et tout simples pour aider votre enfant à surmonter ses émotions négatives.
Les enfants ne savent pas toujours contrôler les émotions qui les submergent. Exprimer leur ressenti, quelle que soit l’émotion — colère, tristesse, peur, joie —, leur permet de se libérer de ce qui les traverse. Avec des activités faciles à faire à la maison, ils comprennent les raisons d’un comportement, ce qui les aide à ne pas rester bloqués et donc à aller de l’avant.Pour chaque activité, deux parties distinctes : à gauche, l’enfant lit les étapes du jeu et ses variantes, à droite, les parents découvrent les bienfaits apportés à l’enfant.

«Je m'appelle Oscar et j'ai des super-pouvoirs! Mais je ne suis pas vraiment un super-héros comme les autres. J'ai le syndrome d'Asperger (ça rime avec hamburger). Cela veut dire que mon cerveau fonctionne un peu différemment... Je vais vous raconter ma vie de tous les jours!»
Oscar enregistre tout et sait des milliers de choses, il est infatigable, il ramasse des trésors que personne ne voit dans la cour de récré. Mais Oscar ne sait pas toujours dire « Bonjour » à ses copains de classe, il entend des bruits stridents, et déteste regarder les gens dans les yeux. Cet album simple et délicat aborde un sujet rarement évoqué dans les albums jeunesse : l’autisme. Avec humour, dans un langage très simple, Oscar raconte son quotidien de « super-héros » et ses petits trucs pour vivre en société.

Petite Pépite met en scène un adulte qui cherche une robe, des chaussures, un jeu ou un livre pour une petite fille.
À chaque fois, il lui faut expliquer qu’elle est différente, mais qu’elle n’est ni une extraterrestre, ni un lutin, ni une sirène. C’est presque une petite fée, car elle est un peu magique et qu’elle vit dans l’instant. Cette déclaration d’amour, c’est celle de Nada Matta à sa petite fille trisomique.
Mais après tout, aucun être humain ne ressemble à aucun autre; les différences sont parfois juste plus ou moins visibles et il suffit d'être curieux, d'avoir envie de s'approcher pour découvrir l’autre.

Voici l’histoire édifiante et tonitruante d’une belle jeune fille coréenne, affligée d’un handicap sonore : elle pète beaucoup et ses salves de pets déclenchent la chute des oiseaux ou bien le désordre total dans la cour. Malgré cela, ses parents arrangent son mariage avec le fils d’une famille riche du voisinage. Contrainte de se retenir dans sa nouvelle belle-famille, notre jeune femme perd son entrain et jaunit comme une pâte de soja fermenté. Interrogée sur son malaise, elle finit pour avouer sa vérité et se livre aussitôt à une démonstration … chaotique qui lui vaut un retour chez elle. En chemin, elle rencontre un marchand qui voudrait cueillir les fruits d’un poirier sauvage, hélas inaccessible. Ce qui donne une idée à la jeune femme et qui va changer sa vie. Quand un handicap se transforme parfois en un véritable don …

Perchée à sa fenêtre, la jeune Suji passe beaucoup de temps à scruter la rue, assise dans son fauteuil roulant depuis qu'un accident lui a fait perdre l'usage de ses jambes. Elle s'invente des histoires en regardant les gens. Enfin, plutôt seulement le dessus de leurs têtes, puisque jamais ils ne lèvent les yeux. Jusqu'au jour où un garçon plus attentif que les autres lève le regard vers Suji.
Une belle allégorie sur la place qu'on fait au handicap dans notre vie collective. Et, d'une manière générale, sur l'inventivité qui surgit dès qu'on sait décaler son regard !

Un imagier sur la langue des signes assez original. Sa particularité ? Il n'a pas pour but d'être didactique, il ne cherche pas à vous enseigner quelques mots en LSF. Son but est artistique. Ce sont des enfants qui se mettent en scène sur les photos, pour nous faire découvrir leur univers, la richesse de leur langue : le sens, le geste, l'expression du visage et du corps.

Un album sous forme de conte entre amitié et handicap. En Afrique, dans un petit village Issa un jeune garçon invite Fati, une petite fille, à venir pêcher. Fati est aveugle et suit prudemment les pas du jeune garçon. Arrivée à la rivière, Fati attrape un poisson qui en échange de sa liberté lui redonne la vue. Mais ses yeux sont bleus et le village ne peut l’accepter. Devant cette réaction, les deux enfants devront se sauver avant de revenir au village partager leur bonheur. Un bel album sur la tolérance à destination des plus jeunes

Rose parle comme une nouille.
Dans sa bouche, les grandes personnes deviennent des lampadaires, les bisous des ventouses et les chats des moustaches à cul. Les médecins disent que Rose est une petite fille très intelligente, très émotive, avec un énorme défaut de langage.
Alors elle s’entraîne sur le chemin de sa nouvelle école : « Bonjour, je m’appelle Rose et je suis nouvelle. » Mais face à la classe, ça donne : « Bon levant, je suis neuve, et mon nom d’avant est Rose. » Et tout le monde la regarde comme une bête curieuse.
Heureusement, une fois dans la cour, Rose se révèle très forte pour jouer à chat et ne se laisse pas ennuimerder par les Sixièmes qui adorent taper sur les petits. Ça impressionne. Il faut dire que Rose n’a pas la langue dans sa poche…

Sur un coup de tête, Lucie accepte de parrainer Jordan, déficient mental de seize ans et en sixième d’intégration. Cette élève moyenne de quatrième a pourtant d’autres préoccupations, à commencer par le chômage longue durée de son père et les incessantes querelles de ses parents, qui disent ne rester ensemble que pour elle. D’abord circonspecte envers Jordan, Lucie va finir par apprécier sa gentillesse. Moins son caractère imprévisible et tortueux… qui lui réservera une mémorable après-midi de surprises.

Garance, 14 ans, aimerait bien vivre comme toutes les adolescentes de son âge. Malheureusement son quotidien et celui de ses parents est rythmé par Adam, son petit frère. Adam a des crises qui mettent toute la famille KO ! Un cauchemar pour Adam évidemment, mais pour tous ses proches aussi. Adam n'est pas fou, ni "mongol" comme le pense Hugo, un des camarades de classe de Garance. Adam est autiste et pour Adam, Garance et toute sa famille, cette maladie est un enfer.

C’est l’été, Tom fait du canyoning avec son père et son chien, la peur au ventre. À leur retour, à la maison, sa mère est partie à la maternité. Tom et son père partent la rejoindre, Tom découvre du bout des doigts sa petite sœur, Tom est aveugle.
Coup de cœur pour ce texte tout en sensations. Jamais le mot « aveugle » n’est prononcé, et le lecteur découvre la vérité en suivant les cailloux blancs du texte, s’il est attentif.

Nelson est tout excité : il quitte son pays pour la première fois, afin de rendre visite à sa correspondante Fubalys. La rencontre est à la hauteur de ses espérances et le jeune garçon nage dans le bonheur. Jusqu’à ce qu’il remarque que le père de Fubalys, puis Fubalys, puis le voisin ont six doigts. Un peu gêné, Nelson, qui veut rester poli, fait semblant de rien. Mais arrivé à la plage pour une après-midi de baignade, il se rend compte que sa jolie amie a deux nombrils ! Lorsqu’elle lui explique gentiment qu’elle a, de son côté, bien noté ses différences physiques à lui et que cela lui importe peu, Nelson craque. Il prend ses jambes à son cou, et repart chez lui, parmi les gens normaux…
Irrésistible leçon de tolérance des différences, Les Monstres de là-bas s’empare du mode humoristique et de l’effet de surprise pour captiver le lecteur. Tout se passe très vite, Nelson aura à peine passé quelques heures dans le pays de Fubalys. Le narrateur externe suit religieusement le point de vue du petit héros tout du long du roman, ou plutôt de la nouvelle. Tout du long, sauf la dernière phrase, qui renverse complètement la situation et nous hante longtemps, le rire aux lèvres et la tête pleine de réflexions. C’est intelligemment drôle, drôlement intelligent.

La publicité pour une célèbre pâte à tartiner chocolat-noisettes dit et répète qu'il faut beaucoup d'énergie pour être un enfant. C'est vrai. Et c'est vrai pour tous les enfants... même ceux que l'on ne voit jamais dans les pubs à la télé.
Qu'il soit né porteur d'un handicap ou qu'il le soit devenu, qu'il roule, boîte, tâtonne, signe, tourne en rond ou culmine à 60 cm, rien n'interdit à un enfant de manger des tartines chocolatées, de rire, d'être heureux, d'être amoureux, de faire des bêtises, de râler... et surtout d'avoir des amis.
Au fil de ces pages, ni peur ni pitié, pas de bons ou de mauvais sentiments non plus, juste des enfants qui finalement ne sont pas si différents les uns des autres, et peuvent apprendre à se connaître pour mieux vivre ensemble.

Marguerite a 27 ans, en apparence rien ne la distingue des autres. Elle est jolie, vive et intelligente. Elle travaille dans une grande entreprise et vit en couple. Pourtant, elle est différente.
Marguerite se sent décalée et lutte chaque jour pour préserver les apparences. Ses gestes sont immuables, proches de la manie. Son environnement doit être un cocon. Elle se sent agressée par le bruit et les bavardages incessants de ses collègues. Lassée de cet état, elle va partir à la rencontre d’elle-même et découvrir qu’elle est autiste Asperger. Sa vie va s’en trouver profondément modifiée.

Shoko Nishimiya est sourde depuis sa naissance. Même équipée d’un appareil auditif, elle peine à saisir les conversations, à comprendre ce qui se passe autour d’elle. Effrayé par ce handicap, son père a fini par l’abandonner, laissant sa mère l’élever seule. Quand Shoko est transférée dans une nouvelle école, elle s’emploie à surmonter ses difficultés mais, malgré ses efforts pour s’intégrer dans ce nouvel environnement, rien n’y fait : les persécutions se multiplient, menées par Shoya Ishida, le leader de la classe. Tour à tour intrigué, fasciné, puis finalement exaspéré par cette jeune fille qui ne sait pas communiquer avec sa voix, Shoya décide de consacrer toute son énergie à lui rendre la vie impossible. Psychologiques puis physiques, les agressions du jeune garçon se font de plus en plus violentes... jusqu’au jour où la brimade de trop provoque une plainte de la famille de Shoko, ainsi que l’intervention du directeur de l’école. À cet instant, tout bascule pour Shoya : ses camarades, qui jusque-là ne manquaient pas eux non plus une occasion de tourmenter la jeune fille, vont se retourner contre lui et le désigner comme seul responsable...

Pour Shoya, devenu le nouveau souffre-douleur de sa classe, rien ne change après le départ de Shoko. Pire, le jeune garçon se rend compte qu’elle faisait preuve de gentillesse à son égard et se sent d’autant plus coupable ! Mis à l’écart pendant toute sa scolarité, il ne parvient plus à se lier aux autres. Il se coupe du monde et finit par perdre toute envie de vivre.
Mais l’adolescent n’a jamais oublié la jeune sourde. Il prend donc la résolution de la retrouver pour lui présenter ses excuses avant de mettre fin à ses jours…

Cinq ans après leur dernière rencontre ? Shoya parvient à retrouver Shoko. A sa grande surprise, la jeune fille accepte de lui parler et ne semble pas lui en vouloir ! Les deux adolescents commencent à se rapprocher peu à peu, tandis que dans le même temps Shoya se lie d’amitié avec un garçon de sa classe, Tomohiro. Déterminé à changer pour rendre à Shoko le bonheur qu’il lui a volé, le lycéen décide d’affronter son passé en reprenant contact avec d’anciens camarades de se classe…

Si les retrouvailles de Shoko et de Miyoko se passent à merveille, au grand soulagement de Shoya, les choses sont loin d’être aussi simples quand il tombe sur Naoka en pleine rue... Alors qu’il la ramène chez elle, l’adolescente repère la jeune malentendante dans une boutique, et le premier contact se révèle plutôt explosif !
Mais pour le lycéen aussi, les choses évoluent : sans s’en rendre compte, il se constitue peu à peu un petit cercle d’amis. Hélas, lorsque la timide Shoko tente de lui déclarer sa flamme à haute voix, c’est l’échec total...

Shoya se retrouve embarqué dans une sortie au parc d'attractions, qu'il commence à apprécier malgré la présence de Miki et de Naoka. Mais les choses dérapent lorsqu'il reconnaît Kazuki, son ancien ami d'enfance, à l'un des stands... Quelques jours plus tard, un triste événement vient frapper les Nishimiya : le décès de la grand-mère de Shoko, véritable pilier de la famille. Alors que tout le monde tente de remonter le moral à Yuzuru, celle-ci décide d'aider sa soeur à faire sa déclaration. 
De son côté, Shoya accepte de participer au tournage du film de Tomohiro, à condition que la jeune malentendante fasse partie de l'aventure ! Un manga pas comme les autres, qui réussit avec brio à parler de handicap de manière juste et touchante !

Rattrapé par son passé après une conversation avec Satoshi, Shoya voit son pire cauchemar se réaliser : ses nouveaux amis sont maintenant au courant de ce qu’il a fait en primaire, et la situation dégénère…
Même si son monde s’est écroulé, l’adolescent essaie de faire comme si tout allait bien, mais Shoko n’est pas dupe. Persuadée que tout est de sa faute, la jeune fille tente alors de mettre fin à ses jours en se jetant dans le vide sous les yeux de Shoya !

En se ruant au secours de Shoko, Shoya parvient à sauver la vie de la jeune fille. Hélas, il fait une chute de plusieurs mètres et se retrouve dans le coma, gravement blessé au bassin et à l’épaule. Commence alors pour ses proches une attente insupportable...
Sous le choc, chacun réagit à sa manière au drame qui se joue : tristesse, colère, violence ou résignation déchirent le petit groupe. Déterminée à renouer les liens brisés, Shoko décide alors de tout faire pour convaincre les autres de reprendre le tournage du film...

Nomiya était un lycéen passionné de Basket jusqu'au jour où il eut un accident de moto qui rendit infirme la fille qu'il transportait (Natsumi Yamashita). Depuis ce jour, Nomiya a tout plaqué et vit dans la culpabilité. Il va souvent rendre visite à Natsumi qui est désormais en fauteuil roulant. Mais un jour, Nomiya fait la rencontre d'un joueur de basket en fauteuil roulant : Kiyoharu TOGAWA. Sa rencontre avec ce joueur d'exception va lui redonner goût à la vie. A partir de ce jour, il va tout faire pour rejouer au basket et va suivre de près Kiyoharu dans son équipe de Handi-basket.

Takahashi, l’ancien capitaine de Nomiya a été hospitalisé suite à un accident de la circulation. Une terrible nouvelle l’attend: il ne pourra plus marcher. De son côté, Togawa réintègre l’équipe de handi-basket des Tigers et affronte les Kamikazes. Sa volonté de vaincre suffira-t-elle pour entraîner son équipe vers la victoire? Nomiya, quant à lui, assiste au match de son ancienne équipe, non sans émotion.

Chez les caribous, on rencontre toutes sortes d’individus : les trops timides, ceux qui se trouvent toujours trop petits, ceux qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez…
De page en page, les images étonnantes et poétiques se succèdent, suscitant le rire et la réflexion. Car personne ne s’y trompera, ces drôles de caribous nous parlent avant tout… de nous !

Dans un univers très coloré, voici une succession de portraits et de situations quotidiennes, faciles à comprendre, pour mieux accepter l’autre : grand ou petit, noir ou coloré, chauve ou chevelu. On abordera aussi le handicap, l’adoption, la couleur de peau, l’égoïsme et le partage. Un graphisme minimal, pour un message simple et percutant qui permettra au plus jeune de mieux comprendre les différences chez lui et chez les autres.

Le médecin vient d'annoncer à Sara qu'elle est allergique aux arachides, aux noix, au soja, aux produits laitiers et aux œufs. 
Malgré les nombreuses contraintes qui se présentent, la maman de Sara va vite trouver des produits pour satisfaire sa fille : du chocolat, de la crème glacée et même des saucisses spécialement créées pour elle par le boucher ! 
Un matin, après avoir mangé un toast au beurre d’arachide, la petite Sara ressent des picotements dans sa bouche et ses mains. 
Après des tests, on lui annonce qu’elle est allergique non seulement aux arachides, mais aux noix, au soja, aux produits laitiers et aux œufs.
— Surprise ! s’exclame maman à mon retour de l’école. J’ai trouvé du chocolat et de la crème glacée que tu peux manger sans problème. Et même du lait à base de pomme de terre.
— Beurk, c’est dégoûtant, ai-je répondu !
J’ai avalé une gorgée en me pinçant le nez. Mais maman avait raison. Il était délicieux, ce lait ! Il avait le goût de la vanille.

Benjamin est un enfant plein d’imagination, qui invente des jeux et des histoires pour sa petite sœur. Mais, à l’école, il a de la difficulté. Il ne sait pas lire comme les autres élèves et, quand il écrit, il fait des erreurs et se décourage facilement. 
Une histoire qui parle des difficultés et des forces des enfants dyslexiques. Benjamin essaie d’attraper le premier mot. Il fixe le mot avec ses yeux, puis l’amène jusqu’à la pointe de son crayon. Comme le chat attrape la souris par la queue. Mais ça ne marche pas. Pendant qu’il écrit la première lettre, le mot a déjà disparu de sa tête. Il doit repartir le chercher sur le grand tableau noir. Mais où ? Pff…

Edouard est né. Au début tout le monde était gai, puis quelque chose a changé... Quand un petit frère différent débarque à la maison ce n'est pas tous les jours facile mais avec l'amour tout peut s'arranger.

Léon répète une pièce de théâtre avec ses camarades de classe, en vue du spectacle de fin d’année.  Dans cette pièce, Léon est un dragon qui se bat contre un chevalier en armure.  Soudain, il se sent très fatigué : il a oublié de prendre sa collation.  Le malaise de Léon n’échappe pas à Manon qui va faire les gestes utiles pour lui venir en aide.  Léon est diabétique, son corps peine à équilibrer son taux de sucre et il manquait de sucre d’où son malaise. Léon est un petit personnage très attachant.  Son histoire est ici le prétexte pour expliquer la différence de Léon en raison de sa maladie, ainsi que le traitement de celle-ci. Avec son histoire courte, ce petit album aux couleurs acidulées, au texte en gros caractères et aux dessins pleine page est une excellente initiation aux différences qui entourent nos enfants afin de les sensibiliser à ces dernières.

Un album en forme de conte. Suite à une chute, petit prince est paralysé. Orphelin de sa mère, son père déserte le royaume au profit de son frère. Après la mort du roi, Osvaldo, le dictateur, envoi le jeune prince en exil. Mais grâce à son courage et à une bonne fée, petit prince réussira à reprendre le royaume au tyran.

Killian aimerait faire de l'escalade. En apparence, rien que de très banal. Sauf lorsque l'on est cloué dans un fauteuil roulant… Un texte débordant de vie et d'énergie, qui aborde le thème du handicap avec beaucoup de justesse, sans nier les difficultés quotidiennes d'une vie en fauteuil roulant.

Le prince de Motordu ne parle pas comme tout le monde. Dans sa bouche, un château est un chapeau, un garçon, un glaçon, une fille, une bille... Amoureux de la princesse Dézécolle, il réapprend le langage.

Jil, un petit lapin utilise des bottes roulettes munies de roulettes et de freins car il a des difficultés pour se déplacer, ses jambes ne fonctionnant pas. Tout le monde l’appelait le lapin à roulettes. Un jour, Jil partit faire un tour un peu plus loin que d’habitude et rencontra un ours… Ce dernier lui enleva ses roulettes et l'abandonna. L'ours pris de remords revint et essaya de devenir son ami. Cela ne se fait pas sans mal. Heureusement, l'ours sauva la vie de Jil. Ils deviennent vraiment des amis. Une belle histoire d'amitié entre un petit lapin handicapé et un ours qui n'a pas d'amis.

"Ferme les yeux pour mieux voir" c’est ce que l’on se dit après avoir lu ce livre. Il y est question de deux frères, un voyant et un non-voyant, qui échangent leurs idées sur le monde qui les entoure. Un monde qui nous est montré de deux points de vue différents. Le premier garçon décrit les choses tel qui les voit, l’autre tel qui les ressent, ainsi leur papa est à la fois "un grand monsieur avec un chapeau" et "un bisou qui pique et qui sent la pipe". Ferme les yeux est une invitation au partage de nos sensations. Ce que l’on entend, touche, voit, sent ou goûte est particulier à chacun, et de ces différences naissent l’échange et la discussion.

La bande à Ed est une bande dessinée qui raconte les aventures de Ed, un jeune handicapé moteur, un « chaisard » comme ils s’appellent, et de sa bande de « bras cassés » qui cumule les handicaps. On les suit dans leur quotidien fait de tracas, de frustrations et de coups de gueule, mais aussi de courage, de joie de vivre et d’humour.

Mon petit frère n'aime pas quand on chante Joyeux anniversaire !
Il a toujours les yeux tournés vers le ciel et il fait des choses bizarres. Je l'observe beaucoup car j'aimerais bien le comprendre. En fait, j'ai l'impression qu'il vit sur la terre et sur la lune, un peu, aussi...
Mon petit frère de la lune est une histoire tendre, poétique, qui permet de comprendre un peu mieux le syndrome de l’autisme. Avec un regard fraternel, tendre et aimant, plein de curiosité et d’interrogation, une petite fille nous présente son frère, un garçon attiré par la lune et tout ce qui brille et qui vit dans une bulle de lumière dans laquelle il est difficile de pénétrer. Sa sœur, elle, va y parvenir.
Pour compléter l'histoire le livre s’accompagne d’un DVD.

Un album présentant un personnage attachant, Vincent, vivant une différence : la dysphasie. Il a de la difficulté à communiquer. Si on veut qu'il comprenne bien, on fait de petites phrases en lui parlant lentement. Parfois pour l'aider on peut même lui montrer une image.

L’album aborde l’hyperactivité. Quand j’étais jeune, je courais sans arrêt. Mes parents me disaient : «Ne touches pas à ça! Assieds-toi !». Mais moi, je n’écoutais pas. J’étais une vraie fusée ! Aujourd’hui, à huit ans, rien n’a vraiment changé, j’ai l’impression de toujours avoir la tête dans un manège.

Thème : l'autisme. Thomas, son cadeau sous le bras, veut être le premier à dire bon anniversaire à Paul-la-Toupie, son grand frère. Mais Paul, enfant autiste, ne réagit pas, ne répond pas à ce geste d'affection. Thomas, dépassera-t-il sa déception ? Verra-t-il s'entrouvrir le mur invisible qui entoure Paul-la-Toupie, son grand frère ?

Voilà un album qui nous emmène à la rencontre d’un éléphant original avec une trompe très très très longue ! Mais au lieu de se morfondre, il utilise sa trompe comme atout au service de la collectivité. Il aide ses amis et ses voisins au quotidien et ça lui va bien ! Mais madame hippopotame n’est pas de cet avis et n’a de cesse de se moquer de lui. Jusqu’au jour ou bébé hippopotame se met en danger et qu’il n’y a que la longue trompe de monsieur éléphant pour le sauver…

Cet album drôle et optimiste met l’accent sur les préjugés et fait réfléchir les enfants. En effet dans la vie, toutes les situations peuvent se retourner à ses dépens ! Une belle leçon de vie et une façon de s’ouvrir à la tolérance.

Sophie en a assez de surveiller sa tante Géraldine, de tailler ses crayons de couleur et de lui dire quand elle doit aller aux toilettes ! Géraldine a trente-six ans mais dans sa tête elle est très petite, minuscule même. Et le jour où elle décide de se débrouiller toute seule, c'est la catastrophe.

Qui a tué Wellington, le grand caniche noir de Mme Shears, la voisine ? Christopher Boone, quinze ans, trois mois et deux jours, décide de mener l’enquête. Christopher aime les listes, les plans, la vérité. Il comprend les mathématiques et la théorie de la relativité. Mais Christopher ne s’est jamais aventuré plus loin que le bout de la rue. Il ne supporte pas qu’on le touche, et trouve les autres êtres humains… déconcertants.
Quand son père lui demande d’arrêter ses investigations, Christopher refuse d’obéir. Au risque de bouleverser le délicat équilibre de l’univers qu’il s’est construit…

Simple dit "oh, oh, vilain mot" quand Kléber, son frère, jure et peste. Il dit " j’aime personne, ici " quand il n’aime personne, ici. Il sait compter à toute vitesse : 7, 9, 12, B, mille, cent. Il joue avec des Playmobil, et les beaud'hommes cachés dans les téphélones, les réveils et les feux rouges.
Il a trois ans et vingt-deux ans. Vingt-deux d’âge civil. Trois d’âge mental. Kléber, lui, est en terminale, il est très très courageux et très très fatigué de s'occuper de Simple.
Simple a un autre ami que son frère. C’est Monsieur Pinpin, un lapin en peluche. Monsieur Pinpin est son allié, à la vie à la mort. Il va tuer Malicroix, l'institution pour débiles où le père de Simple a voulu l'enfermer, où Simple a failli mourir de chagrin.
Monsieur Pinpin, dans ces cas-là, il pète la gueule. Rien n’est simple, non, dans la vie de Simple et Kléber. Mais le jour où Kléber a l’idée d’habiter en colocation avec des étudiants, trois garçons et une fille, pour sauver Simple de Malicroix, alors là, tout devient compliqué.

Edgar aime s’asseoir sur un banc après l’école et scruter l’océan. Là, au moins, il est tranquille. Un jour, un oiseau se pose près de lui et se met à lui parler. Ce n’est pas n’importe qui : c’est Krol, un fou de Bassan. Krol aussi aime le calme, et rester à l’écart de son clan. Or il a un service très important et très spécial à demander à Edgar. Mais rendre service à un fou, est-ce bien raisonnable ?

Taupe et Mulot s'aiment plus que tout malgré leurs différences. Ils se voient tous les jours, s'entraident et partagent, au gré des saisons, parties de pêche, séances de peinture en plein air, et bien d'autres aventures ! Une ode à l'amitié et la nature, à partir de 5 ans.

Un jour, un nouveau printemps arrive et Bertolt, un vieux chêne, meurt. Quand un chat ou un oiseau décèdent, on sait quoi faire, mais pour un arbre, on fait quoi ?

Quand on est un petit garçon pas comme les autres et que cette différence ne nous embête pas, on peut très bien se lier d'amitié avec un arbre et l'appeler Bertolt. Il est un chêne très vieux et son immense feuillage est non seulement une cachette mais aussi une maison, un labyrinthe ou une forteresse. Un jour, un nouveau printemps arrive et Bertolt meurt. Quand un chat ou un oiseau décèdent, on sait quoi faire, mais pour un arbre, on fait quoi ?

Lorsqu'Edmond l'écureuil et son ami Georges Hibou tombent nez à nez avec une drôle de Chose – affreuse et forcément dangereuse – les deux amis s'enfuient à grands pas ! Le lendemain, Georges Hibou décide de donner à cette créature une bonne leçon...

Une lecture attachante, sur l'acceptation de la différence, et qui doit tout son charme grâce aux illustrations colorées et éclatantes. Avec aussi un joli texte, parsemé de petites touches d'humour, qui délivre son message sans faire la morale.

Une émotion, c’est un saisissement qui touche et trouble au plus profond de soi. Intense, elle nous submerge. Douce, elle nous transporte. Vive, elle nous bouscule. Il y a toute une palette d’émotions : l’amour, la colère, la joie, la tristesse, la jalousie, le désir, la solitude, la peur, la honte, la tension, la détresse, l’hostilité, le dégoût, la fierté, le rêve, l’euphorie, la confusion, la détresse, la satisfaction, le soulagement… Liées les unes aux autres, elles s’accordent, se confrontent, se succèdent. Réagissent entre elles. Leurs nuances sont si subtiles qu’il n’est pas évident de les identifier et de les nommer.

Avec intelligence, attention, sensibilité et empathie, les auteurs de cet album font glisser comme autant de perles quarante-deux émotions sur un fil. Avec des mots simples, des images poétiques, des exemples concrets, chaque émotion est expliquée et reliée à une autre émotion. Et en regard, une illustration accompagne le texte, le soutient et lui apporte un supplément d’âme. Vingt-deux illustrateurs ont œuvré pour cet album : une belle, originale et ingénieuse idée! Chacun a donc eu la tâche de transmettre une ou deux émotions à travers son ou ses dessins.

Seul ou aidé d’un adulte, l’enfant fait le tour des émotions, les identifie, les reconnaît ou les découvre, exprime et partage son ressenti.

Un album épatant pour comprendre ses émotions et celles des autres.

Bianca est une petite fille pleine de vie. Comme tous les enfants qui grandissent, elle découvre le monde et l’apprivoise. Comme tous les enfants, elle se pose mille questions. Pourtant, elle n’est pas tout à fait comme les autres : Bianca est aveugle de naissance.

Un peu de pipi dans la culotte, est-ce que c’est grave ? C’est la question que se pose un petit garçon, contrarié d’avoir toujours la petite goutte de trop dans sa culotte après être allé aux toilettes.
Il se demande si d’autres personnes sont dans le même cas et décide de partir à leur recherche, pour se sentir moins seul !
Un livre hilarant et décomplexant sur l’un des petits soucis quotidiens des enfants !

On raconte qu’un petit bossu était le souffre-douleur de ses camarades. Un jour, de sa bosse, sont sorties deux grandes ailes. Aussitôt, le voilà qui s’est envolé, loin de son village… Par solidarité, les oiseaux décident de partir avec lui. Puis, les fleurs, les champs, les vaches s’enfuient aussi… laissant le pays triste et gris. Les années ont passé, l’histoire est racontée à une petite fille. Décidée à y croire, elle part à la recherche du bossu… Grâce à une marque d’attention et un peu d’amitié, le petit bossu accepte de revenir parmi les hommes, ramenant avec lui nature, couleur et joie.
Gigi Bigot, conteuse, livre un nouveau récit d’une grande douceur et plein d’humanité. Elle aborde avec poésie et dans son style inimitable, les thèmes de l’exclusion et de l’importance de la parole libératrice.

Il était une fois un ours très curieux qui aimait fixer tout le monde d’un air concentré. Très concentré. Mais les animaux n’aiment pas qu’on les fixe comme ça. « Allez ouste, arrête de m’espionner ! » L’Ours est bien peiné. Et s’il suffisait d’un simple sourire pour tout changer ?

C’est l’histoire de Julia, une fillette heureuse et tout à fait comme les autres, qui vivait sans souci jusqu’au jour où elle ressent un vide. Un énoooOooorme vide qui laisse le froid passer, les monstres entrer et qui aspire tout. Julia enchaîne les tentatives pour combler ce vide, pour trouver le bon bouchon qui réglera ce problème et lui rendra son insouciance.

Un beau récit sur la compréhension de soi, la maturité et la joie de vivre.

Dans cet album infiniment sensible, vous apprendrez que les Farfelus sont attentifs aux petites choses, qu’ils parlent aux plantes, qu’ils rient tout haut même lorsqu’ils sont seuls, qu’ils encouragent les deux équipes dans un match… Parce que les Farfelus vivent un peu à côté, en décalé, et suivent un chemin parallèle. Le dessin au trait de Miguel Tanco, très anglo-saxon, accompagné d’une palette de couleurs réduites, illustre à merveille le monde décalé et poétique des Farfelus. Avec une simplicité et un humour rare, il souligne l’importance d’être différent, sensible, voire excentrique. Un album qui fait du bien, pour dire la beauté des petites choses et le plaisir de vivre à sa guise.

Le témoignage bouleversant d'un père sur le combat qu'il mène au quotidien avec son fils.

Comment dire à son fils tant désiré qu’il est le plus formidable des petits garçons malgré le terrible diagnostic qui tombe comme un couperet : autisme, troubles psychomoteurs, inadaptation sociale...

C’est le combat que va mener ce père, resté uni à sa femme malgré leur séparation, pour transformer ensemble une défaite annoncée en formidables petites victoires.

C’est l'histoire d’un vieux loup, maigrichon et solitaire, qui vit tout en haut d’une montagne et n’aime rien d’autre que sa tranquillité. Malheureusement il se trouve que, de temps en temps, une chevrette saute la barrière de monsieur Seguin pour venir l’embêter. Blanchette la bagarreuse est l’une d’entre elles. Celui-ci a beau demander grâce, supplier qu’on lui fiche la paix, elle ne veut rien entendre et n’a pas peur d’en découdre. Il aurait mieux fallu pour ces deux-là ne jamais se croiser ! Un album bourré d’humour qui rappelle qu’il ne faut pas se fier aux apparences !

Une histoire onirique sur la différence, traitée avec une finesse incroyable et un traitement graphique somptueux.

« Un jour de printemps, des fleurs se sont mises à pousser sur la tête de grand-frère. Au début, elles l'ont effrayé, et il ne savait pas quoi en faire. Nous sommes allés voir Mamie, qui connaît tout sur les fleurs. Mais des comme ça, elle n’en connaissait pas. Grand-frère a alors demandé à Papa de les lui couper. Papa lui a dit "Mais tu ne les as pas encore écoutées !" Les fleurs ont alors commencé à lui parler... »

Dans un monde bruyant et indifférent, Risha, enfant muette, réunit sa famille pour un moment de partage véritable. Autour de Risha, petite fille d’aujourd’hui, le monde est bruyant mais on n’y communique bien peu. Même dans sa famille où maman, papa et frérot sont absorbés par leurs écrans. Alors Risha, petite fille muette, se réfugie dans un monde imaginaire où ses doigts légers dialoguent avec les nuages. Un soir, une panne d’électricité plonge le quartier dans l’obscurité. A la maison, plus de télé, plus de téléphone, plus d’ordinateur. Tout le monde est désemparé. Sauf Risha ! Elle allume une bougie et remue les doigts devant la lumière. L’ombre d’une petite chenille apparaît sur le mur, et bientôt surgit la silhouette d’un papillon. Au fil de la soirée, les regards d’abords dubitatifs vont se rapprocher. Les mains aussi, pour un dialogue conjoint dans un théâtre d’ombres et de silence d’où Risha, maman, papa et frérot feront surgir les papillons.

Adé adore les éclairs au chocolat, les papillons et poser des questions.
Elle a aussi de magnifiques cheveux mais ses camarades d’école s’en moquent, simplement parce qu’ils sont différents.
En compagnie de sa mère et ses tantes, elle va heureusement découvrir en douceur la beauté des papillons endormis sur sa tête, jusqu’à leur envol final.

Adé est une jolie petite fille à la peau noire, aux grands yeux bruns et aux cheveux crépus. Une chevelure magnifique et fournie, qui lui vaut néanmoins de nombreuses moqueries à l'école, les autres enfants lui disant notamment qu’ils ont l’impression qu’elle a « comme un million de papillons noirs sur la tête ». Adé aime les fleurs, les papillons, les éclairs au chocolat et poser des questions. Un jour qu’elle est en compagnie de sa mère et de ses tantes, elle les interroge donc sur ses cheveux sans cesse raillés. Grâce à elles, elle va découvrir en douceur la beauté de ces papillons endormis sur sa tête, jusqu’à leur envol final. Un ouvrage qui invite à la tolérance, l’acceptation de soi et vise à introduire un peu de diversité dans la littérature jeunesse.

Un beau matin, une petite fille est poursuivie par une pelote noire. Elle n’arrive pas à s’en débarrasser. C’est une mauvaise pensée, obsédante, une boule de contrariété qui envahit son esprit et la suit partout sans la laisser en paix. Impossible de s’en détacher. La petite fille va vite se rendre compte qu’autour d’elle, chacun a son « drôle de truc pas drôle », cette forme mystérieuse, embrouillée et complexe qui taraude l’esprit. Elle va apprendre à composer, à domestiquer cette « chose » et la transformer pour s’en accommoder, la dominer, et apprendre à l’identifier pour mieux s’en prévenir. Cet album de Giulia Sagramola parle des humeurs noires dans une histoire tout à fait positive par la seule volonté de son actrice tellement attachante.

C’est l’histoire d’un cerf mélancolique, d’un chat sportif, d’un petit soldat perdu, d’un lapin pas assez grand et d’une ombre muette.

Leurs routes se croisent et cheminent ensemble vers une montagne, près d’un volcan, au fil d’une rivière souterraine et sous la voûte étoilée...

Un récit initiatique, où les personnages apprennent à vivre ensemble, en confrontant leurs points de vue sur la séparation, le manque et le changement.

Un livre dans lequel il est question du temps, des astres, de la peur et de comment grandir.

Une petite roulotte, bariolée et un peu boulotte, sillonne le vaste monde. Une fin de journée, elle fait halte à l’orée d’un joli bourg fleuri. Mais aussitôt, au village, les commentaires font rage. Ses roues, ses couleurs de fleurs et son toit sans cheminée : tout est prétexte à cancaner… La petite roulotte fait pourtant de gros efforts pour être comme tout le monde. Pour mettre fin aux vilains potins, elle abandonne ses roues et ses couleurs et se fait construire une cheminée. Jusqu’à ce que ses amies les roulottes passent par là. Les suivra-t-elle ?

C'est quoi un handicap ? Tous les handicaps sont-ils visibles ? Le handicap, ça concerne qui ? Peut-on aller à l'école avec un handicap ? Les handicapés ont-ils des superpouvoirs ? Un livre indispensable pour changer notre regard sur les autres et vivre tous ensemble dans la même société.

« C’est l’histoire d’une mouche qui un jour perd ses ailes. Mais que peut faire une mouche si elle ne peut voler ? »

Au fil des pages et des illustrations dynamiques et colorées, la mouche sans ailes expérimente différents métiers et emplois. Peut-elle être pâtissière ? Aventurière ? Mécanicienne ? Il n’est parfois pas facile de se réinventer !

 

Qui suis-je ? est un livre intime qui parle de nos émotions contradictoires. Sans savoir toujours pourquoi, nous changeons d’humeurs au fil du temps ou de la journée. A travers cette histoire simple, l’enfant pourra se reconnaître dans le personnage double que l’on suit dans des illustrations poétiques et colorées.

Un récit simple et sans mots, sur les aléas de la vie d'un petit être sociable et naïf qui n’est pas de la même couleur que ses voisins. Que faire des pierres que l’on nous jette ? Telle est la question posée par ce petit bonhomme violet, qui, avec ses gestes, nous montre comment il choisit de se construire, de se lier avec l’autre, d’accueillir et de pardonner.

Cece Bell raconte ici son histoire, celle qui a bouleversé sa vie. La narratrice est devenue sourde à 4 ans juste avant de rentrer à l’école où elle arrivera avec un drôle d’appareil auditif en bandoulière. Après un temps d’adaptation à ce système relié à un micro, elle s’intègre dans sa classe avec sa différence. Elle se rend compte qu’elle a un pouvoir qu’aucun autre ne peut avoir dans sa classe : celui d’entendre sa maîtresse quand elle part dans le couloir, en salle des profs, aux toilettes… Cece Bell exprime avec beaucoup d’humour les périodes difficiles dues à cette différence, notamment dans ses relations amicales, mais aussi des moments de grands bonheurs.

Au-delà de l’histoire très touchante de Cece Bell, on retient la démarche positive qu’elle suit pour construire une vie dans laquelle elle se sentira bien. De sourde, elle devient Super Sourde ! Cet ouvrage trouvera une place essentielle dans les bibliographies sur le handicap car il n’y a pas de tabou, le ton est très juste, jamais larmoyant. Avec son trait naïf et intemporel, Super Sourde émouvra petits et grands pendant des générations.

À la suite d’une méningite, Cece Bell perd l’audition. Dans cette bande dessinée autobiographique, elle raconte comment, pour affronter le monde qui l’entoure et accepter son handicap, elle s’est inventée un personnage de super-héros : Super Sourde. Un récit juste, drôle et plein d’énergie.

Mon grand frère est un extraterrestre.
Bon ! il n’a pas d’antennes, mais il vient quand même d’une autre planète.
Il parle une drôle de langue. On a parfois du mal à discuter tous les deux :
moi, je ne connais que le terrien...
Mais en tombant de son étoile, il est devenu…
Mon Extra grand frère.

Mon Extra grand-frère évoque avant tout l’amour qui existe entre une petite sœur et son grand frère, un frère différent, tombé d’une étoile. Un extraterrestre dont tous les autres enfants se moquent parce que le handicap les effraie. Et si la petite narratrice ne cache pas la colère et la tristesse que lui causent parfois les réactions de son frère ou le difficile regard des autres, elle raconte aussi les rires, la complicité, sans oublier l’immense tendresse qui les unit.
A travers cet album, Anne Ferrier nous parle avec délicatesse de la pièce de puzzle qui manque dans la tête de l’extra grand frère. Un chant d’amour fraternel où la douceur et la douleur se mêlent sans tomber dans la grandiloquence.
Pour la première fois, Zad mixe ses matières chaleureuses de pastel sec avec la palette graphique, grâce à une technique de collage numérique qui élargit le champ des possibles. Ses images narratives et sensibles donnent ainsi une belle dimension aux personnages imaginés par l’auteur.
On ne peut qu’être touché.

À la récré, Logan a dit à Zita qu’elle n’était pas normale. Mais au fait, ça veut dire quoi, être normal ? Zita est bien décidée à mener l’enquête.

Maïna est aveugle, et personne ne veut jouer avec elle, sauf Zékéyé. Un soir, un violent orage éclate. Des enfants du village se sont aventurés en forêt. La nuit tombe. Comment vont-ils retrouver leur chemin ? "Grâce à Maïna qui pourra les guider ", se dit Zékéyé...

Ils sont cinq mal foutus (l'un est troué, le deuxième est plié en deux, le troisième est tout mou), avec des idées à leur image. Un jour, ils rencontrent LE parfait ! Un album poétique et sensible, ode aux défauts et aux particularités de chacun.

Après avoir escaladé des montagnes et traversé des plaines, Edgar, un petit cochon noir très très rare qui se sent très très seul, rencontre un troupeau de cochonnets roses un peu bizarres...

Comme d’habitude dans les livres d’Alan, Edgar est un livre drôle et profond. L’auteur-illustrateur se fait ici le défenseur d’un être différent, à part, gentil, ouvert d’esprit. Avec une économie calculée de mots et avec un dessin encore plus stylisé que d’habitude ; pas d’aplat de couleur ici, mais un fond blanc ;Alan dit aux enfants : sois toi-même et ta différence renversera les préjugés.

Certains soirs, quand Paris s’endort, Balthazar le lézard se perche sur son armoire et joue de la guitare. C’est sa passion secrète…
Seuls les habitants du grand bazar connaissent son talent de musicien et savourent ses concerts, car Balthazar n’ose pas jouer face à un public inconnu. Quel effet produirait un musicien qui n’a qu’un seul bras pour gratter sa guitare ? Balthazar rêve de devenir une star, mais il craint le regard des autres. Heureusement, ses amis vont l’aider à surmonter sa peur pour aller se produire en-dehors du grand bazar ! 

Cette histoire, pleine de poésie, qui se dit autant qu’elle se lit, aborde le thème des différences. Une chambre d’enfant s’anime et, au cœur de cet univers ludique, la question du regard sur le handicap et celle de l’estime de soi se posent : comment assumer sa différence ? Comment valoriser ses qualités et ses compétences ? Comment affronter le regard des autres ? Balthazar du grand bazar est aussi une belle histoire d’amitié et d’amour. C’est grâce à l’aide de ses amis et à sa rencontre avec Valentine que la vie du lézard va changer…

Dans la famille Bizarre il y a les parents, les grands-parents, l’oncle et la tante ainsi que Nicotin, Léonie, Cloélia, Mélilo et Léon. Tous sont hors du commun et cette grande famille attire souvent les regards des autres qui la trouvent bien étrange. La famille Bizarre, elle, s’en moque de tous ces regards. Elle ne se sent pas si différente que cela.

Une galerie de portraits farfelus qui permet de sensibiliser les jeunes lecteurs à l’acceptation des différences.

Gronouyot le lapin n’a ni oreilles, ni queue, ni museau et il ne sait dire que «Gronouyot» ! Et même si ses parents l’aiment comme il est, à l’école tout le monde se moque de lui. Tant et si bien que Gronouyot ne veut plus être Gronouyot. Et si la lune, avec sa drôle de tête, lui donnait le secret pour s’accepter ?

Grâce à sa plume sensible et militante, Stéphane Servant aborde avec Gronouyot le thème de la différence : libre à chacun de l’interpréter et de faire parler son imaginaire.
Simone Rea, illustrateur italien récompensé par de nombreux prix, offre à cet album une mise en scène toute en expressivité et en profondeur, grâce à des illustrations élégantes et douces.